Leur entretien a tourné autour du rappel des prescrits de la Constitution selon lesquels un Etat de droit repose sur la séparation des pouvoirs. La délégation conduite par son president Edmond Issofa souhaite, en perspective de la formation du Gouvernement, la nomination d’un ministre de la Justice qui soit un trait d’union entre l’Exécutif et le Judiciaire et non celui qui va s’immiscer dans la gestion de l’administration de la justice.
Selon ce syndicat des magistrats, si le gouvernement met des moyens conséquents au profit du pouvoir judiciaire, celui-ci pourra l’aider à accroitre la mobilisation des recettes publiques.
« Si nous voulons réellement accroître les revenus de l’Etat, il faut qu’on donne au pouvoir judiciaire les moyens de travailler là-dessus », a-t-il dit.
Les magistrats ont, par ailleurs, plaidé pour que la collaboration entre l’Exécutif et le Judiciaire soit dans l’intérêt de l’Etat de droit.
Le SYNAMAC a fait part au Premier Ministre sur le fait qu’ayant adhéré à l’espace OHADA, la République Démocratique du Congo doit assurer une rémunération conséquente aux magistrats selon le standard défini.
Plusieurs autres problèmes de fonctionnement ont été relevés.
Perpétue Luk