Faisant suite aux conclusions de la mission d’évaluation de l’Inspection générale des Finances (IGF) sur l’exécution de la Convention de collaboration signée le 22 avril 2008 entre la République démocratique du Congo et le groupement d’entreprises chinoises constitué par « China airways coopération » et « Sinohydro », le Président de la République a rappelé lors de la réunion du conseil des ministres du vendredi 17 mars dernier que celles-ci font état, entre autres de cas de non-respect des dispositions des contrats, de l’inexécution des engagements contractuels et de subjectivité dans certains actes posés par les parties.
Félix Tshisekedi a souligné le caractère inquiétant de cette situation déplorable, tant d’une part pour le développement du secteur minier qui constitue en ce jour la locomotive qui tire la croissance du pays, du fait de la diversité des minerais exploités qui répondent à une forte demande mondiale, mais dont les revalorisations commerciales lors des exportations n’intègrent pas une grande valeur ajoutée, et d’autre part, par la lenteur du dynamisme que devrait normalement connaitre le programme des infrastructures dont la RDC a grandement besoin pour l’éclosion de son potentiel tant humain qu’économique.
Face à cet état de chose, le Chef de l’Etat a évoqué l’impérieuse nécessité d’une revisitation de cette convention dans le sens d’un rééquilibrage des avantages visant à garantir les intérêts de la RDC dans l’exploitation de la CICOMINE SA.
Il a demandé par conséquent à son cabinet de réunir toutes les parties prenantes, afin de préparer les éléments qui seront versés dans les discussions avec les partenaires chinois lors des travaux de la commission mixte qui auront lieu très prochainement.
Elie Ngandu