A travers ses avocats, le député national Jean-Marc Kabund a transmis une requête au président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, demandant son implication personnelle pour qu’il recouvre sa liberté afin de participer à la session de septembre qui s’est ouverte depuis quelques jours à la chambre basse du parlement.
Selon la même source, les avocats conseils de Jean-Marc Kabund rappellent à Christophe Mboso que la Cour de cassation avait placé leur client en résidence surveillée, et déplorent que cette décision n’a pas été appliquée jusqu’à présent par le parquet général près la cour de cassation.
” Nous vous saisissons par la présente requête en main levée de la détention de l’Honorable Kabund-A-Kabund Jean-Marc et en recouvrement de sa liberté totale afin de lui permettre de participer à toute la session parlementaire de septembre. Vous prendrez donc cette décision en toute légalité conformément aux dispositions susvisées qui investissent l’Assemblée nationale du pouvoir de mettre fin à toute détention ou poursuite contre un député national dès la reprise de la session parlementaire depuis le 15 septembre 2022 “, indiquent-ils.
Les avocats de l’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale accusent le parquet général près la Cour de cassation de violer ” impunément ” la décision de la Cour de cassation assignant leur client en résidence surveillée et dénoncent la violation de ses droits par cette même juridiction.
Jean-Marc Kabund est toujours détenu depuis deux mois à la prison centrale de Makala à Kinshasa. L’ancien bras droit du président Tshisekedi est poursuivi en justice pour avoir tenu des propos outrageants et injurieux à l’endroit des institutions publiques lors de sa dernière conférence de presse et d’une interview accordée à la Radio France Internationale.
Elie Ngandu