Lors d’une matinée politique ce week-end au siège de l’UDPS à Kinshasa, Augustin Kabuya, secrétaire général du parti, a abordé les raisons pour lesquelles le président Félix Tshisekedi n’a pas pu tenir certaines de ses promesses.
Selon Kabuya, la Constitution actuelle constitue un frein significatif à la réalisation de plusieurs engagements pris par le chef de l’État.
Le numéro un de l’administration du parti au pouvoir a souligné que le président, en tant que garant de la Constitution, a mentionné des “couacs” dans son application.
« Ce qui est plus grave, c’est quoi ? La personne qui est censée protéger la Constitution est le président de la République. Il vous dit qu’il y a des couacs, vous allez faire des débats pourquoi ? », a-t-il déclaré.
En précisant les obstacles, Kabuya a noté que certaines promesses de Tshisekedi ont été mises en œuvre, mais d’autres sont entravées par des dispositions constitutionnelles. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité de la gouvernance et la capacité à répondre aux attentes de la population.
Il a également évoqué les récentes déclarations du président, en clarifiant que Tshisekedi n’a pas insulté les opposants, mais a voulu montrer qu’ils cherchent un soutien extérieur.
Le SG Kabuya a conclu en abordant la crise interne au sein de l’UDPS, affirmant que le président Tshisekedi a appelé à l’unité et au respect des statuts du parti. Il a exhorté les membres à se soumettre à la direction afin de renforcer la cohésion et d’affronter ensemble les défis politiques.
Elie Ngandu