La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est appelée à publier la deuxième liste des candidats impliqués dans la fraude électorale et de la transmettre à la Cour constitutionnelle pour qu’ils soient sanctionnés.
Dans sa déclaration globale sur le respect du cadre normatif en rapport avec les opérations électorales du mois de février, la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL) souligne que cette invalidation va assurer la transparence de la suite des opérations électorales.
Par la suite, cette organisation de la société civile recommande à la CENI de sanctionner son personnel impliqué dans le scandale de la détention des dispositifs électroniques de vote par des particuliers pour “lui éviter d’être considérée comme complice dans l’histoire”.
Elle recommande aussi aux cours et tribunaux de traiter de façon égale tous les recours d’erreurs matérielle et de montrer un grand sens de justice, de légalité et d’égalité.
” La bonne tenue et la fiabilité des opérations en cours sont de nature à contribuer à la bonne image de la CENI et au redressement de la crédibilité du processus électoral en cours largement mis en mal lors des scrutins de décembre 2023 “, lit-on dans leur déclaration.
En rappel, la Centrale électorale avait invalidé 82 candidats aux élections législatives et annoncé la suite des enquêtes ainsi que des sanctions à la hauteur des forfaits. Ces derniers sont accusés de fraude, vandalisme de matériel électoral, corruption et détention illégale des dispositifs électroniques de vote lors des scrutins du 20 décembre 2023.
Elie Ngandu