Dans le cadre de la commémoration lundi 15 août dernier du 30ème anniversaire de la Conférence nationale souveraine (CNS) au cours de laquelle, les différentes forces politiques et sociales représentées avaient élu un nouveau parlement et un premier ministre, à l’occurrence, Étienne Tshisekedi, la ligue des jeunes de l’UDPS souhaite voir le sphinx de Limete être élevé au rang de héros national pour sa lutte en faveur de la démocratie.
Dans une déclaration rendue publique devant la presse, la jeunesse de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) indique que cette élévation est synonyme de la reconnaissance nationale de la lutte pour la démocratie du feu Étienne Tshisekedi et de la jeunesse de son parti politique.
« La lutte pour l’instauration d’un État de droit a fait beaucoup de victimes comme des martyrs dont Étienne Tshisekedi Wa Mulumba en est le symbole. C’est à ce titre que nous sollicitons qu’il soit élevé au rang de héros national et qu’un mémorial lui soit érigé où il y sera repris les noms de tous les martyrs dont Serge Lukusa, Bouquin Bukassa, Guelor Milambu(…) », a déclaré maître Konga Elonga dans une déclaration devant la presse.
Par ailleurs, la jeunesse du parti au pouvoir juge satisfaisante, le bilan du président Félix Tshisekedi et encourage les combattants de l’UDPS et la population congolaise à intégrer les Forces armées de la République démocratique du Congo pour protéger le pays contre les agressions dont il est victime de la part des groupes rebelles, terroristes et de pays voisins.
Rappelons que cette Conférence nationale souveraine (CNS) a été organisée le 15 août 1992 pour élaborer une nouvelle Constitution du Zaïre et baliser le passage à une Troisième République, à la suite de l’abolition du régime de parti unique annoncée par Mobutu Sese Seko le 24 avril 1990. Après 17 mois des travaux, les 2700 représentants avaient élu un parlement pour travailler avec le Premier ministre, Étienne Tshisekedi, qui sera démis de ses fonctions après 5 mois par le président Maréchal Mobutu.
Elie Ngandu