La République Démocratique du Congo fait face à une nouvelle menace sanitaire avec l’apparition de la Monkeypox à Kinshasa.
Le ministère de la Santé a confirmé 10 cas de cette maladie virale dans la capitale, faisant suite à l’identification du premier cas en provenance de la province de Maï-Ndombe. En réponse, le gouvernement congolais a décidé de prendre des mesures urgentes pour contenir la propagation du virus.
Lors d’un briefing presse ce jeudi 15 août 2024 avec son collègue de la communication et médias, le Dr Roger Kamba, ministre de la Santé, a souligné que la guérison des maladies virales repose sur les anticorps individuels.
Il a insisté sur l’importance de la prévention et a recommandé d’éviter tout contact avec les animaux, notamment les animaux morts, ainsi que la consommation de viande boucanée provenant du singe, particulièrement pour les résidents des zones périphériques des forêts. Il a également recommandé des pratiques d’hygiène strictes, telles que le lavage régulier des mains.
Le gouvernement a annoncé une commande imminente de vaccins pour renforcer les mesures de prévention et limiter la propagation du Monkeypox. Cette initiative fait suite à l’identification des foyers de la maladie dans plusieurs provinces, notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, la Tshopo, l’Équateur, Tshikapa, Mongala, et Sankuru. À ce jour, 15 664 cas ont été signalés à travers le pays, dont 548 décès.
En rappel, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement classé cette maladie comme une urgence de santé publique au pays. Dans un communiqué publié mercredi dernier, l’Organisation a souligné la nécessité d’une réponse internationale coordonnée pour stopper cette épidémie.
Elie Ngandu