L’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) s’est opposée à la levée du moratoire sur la peine de mort par le gouvernement congolais.
A travers un message sur son compte X, Jean-Claude Katende, Président de cette structure de la société civile indique que ceux qui qualifient les gens qui sont contre la peine de mort des complices ont un raisonnement dépourvu de toute valeur démocratique.
D’après lui, on ne peut pas concevoir une démocratie sans débat sur les questions qui touchent à l’avenir de tout un peuple.
” Dire que ceux qui sont contre la peine de mort sont des complices est un raisonnement dépourvu de toute valeur démocratique. On ne peut pas concevoir une démocratie sans débat sur les questions qui touchent à l’avenir de tout un peuple. Je suis étonné que beaucoup de nos politiciens, en pratique, ne croient pas en la démocratie. Moi, je suis totalement opposé à la peine de mort “, s’est-il exprimé.
Plusieurs personnalités congolaises se sont exprimées après l’instauration de la peine de mort en République démocratique du Congo. Si elle est saluée au sein de la majorité au pouvoir, l’opposition estime que la peine mort menace les résistants au régime actuel en les exposants à des réglementations de compte.
Signalons que les griefs concernés par la peine de mort sont notamment : association des malfaiteurs, trahison, espionnage, participation à des bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre l’humanité, complot militaire et rébellion.
Elie Ngandu