La capitale de la République Démocratique du Congo avait, malgré la pluie qui s’était abattue sur la ville, accueilli, le 13 novembre 2012, la première marche des sympathisants du Bloc patriotique conduit par les laïcs catholiques et protestants.
Accompagnés par les sympathisants de certains partis et regroupements politiques qui ne font pas partie de l’Union sacrée, les laïcs catholiques et protestants ont marché pour réclamer la “dépolitisation” de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Le FCC en pole position
Ce jour-là, une famille politique s’était mise en exergue : le Front Commun pour le Congo (FCC). Presque portés disparus apres la defaite d’Emmanuel Shadary, leur candidat à la présidentielle de 2018, plusieurs cadres du FCC avaient profité de la marche organisée par le Bloc patriotique pour faire leur rentrée politique.
Nehemie Mwilanya, Aubin Minaku, Emmanuel Shadary Raymond Tshibanda… avaient bravé la pluie. Ils étaient les premiers à poster des photos sur les reseaux sociaux les montrant dans la rue. Tout comme ils etaient aussi les premiers à envahir les médias tant locaux qu’internationaux pour faire des déclarations.
Une fenêtre politique pour le clan Kabila
Déjà, les membres du FCC ont promis de prendre part à toutes les manifestations programmées par le Bloc patriotique pour “combattre la dictature” (sic) naissante en RDC.
Pour des observateurs de la scène politique congolaise, le Bloc patriotique parait comme une fenêtre politique ouverte à la famille politique de Joseph Kabila pour lui permettre de rebondir.
RKM