L’Inspection Générale de l’Administration Publique (IGAP) a récemment mené une opération fructueuse visant à démanteler un réseau criminel impliqué dans l’attribution frauduleuse de numéros matricules à des individus non enregistrés au sein de l’Administration Publique de la République Démocratique du Congo.
D’après une dépêche publiée le 12 juin dernier par le ministère de la Fonction Publique, cette initiative découle d’une enquête approfondie qui a mis en lumière un réseau de fraudeurs déterminés à vider les caisses de l’État.
À cette occasion, les inspecteurs de l’IGAP ont identifié des pratiques contraires à l’éthique professionnelle lors des opérations de mécanisation des fonctionnaires.
« L’enquête a permis de mettre au jour plusieurs imposteurs se faisant passer pour des agents de l’Enseignement Primaire, Secondaire, Technique et Professionnel, ainsi qu’un réseau organisé impliquant des agents de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et de la Fonction Publique », lit-on dans cette dépêche.
Et de poursuivre : « Un des suspects principaux, M. Jean Kibozia Kabobo, fonctionnaire au sein du Secrétariat Général de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, a été identifié comme ayant joué un rôle clé dans le réseau frauduleux. Selon les rapports de l’IGAP, il aurait falsifié des documents et orchestré l’attribution de numéros matricules à des agents fictifs afin de leur permettre de percevoir indûment des salaires ».
Signalons que le rapport final des enquêtes a été transmis aux autorités compétentes afin que des mesures administratives et pénales appropriées soient prises à l’encontre des responsables et de leurs complices, conformément à la loi.
Elie Ngandu