Ce phonoméne se traduit par des amourettes entre des femmes âgées de plus ou moins 60 ans et des jeunes hommes dont l’âge varie entre 22 et 25 ans.
Cette situation inquiète la majorité des Matadiens qui y voient une dépravation des mœurs. Certains superstitieux parlent d’une abomination. D’autres encore évoque un cas de violence sexuelle contre les jeunes hommes.
Sommes-nous devant un délit ? Me Chérine Luzaisu, avocate au barreau de Matadi et présidente de l’Afejuco, une structure de prise en charge juridique des survivants des violences basées sur le genre, renseigne que la loi ne reconnaît pas cette union libre comme un acte de violence. Elle souligne qu’au moment où deux individus majeurs consentent de cohabiter, il n’y a pas violence.
“C’est difficile de le prouver en justice”, a-t-elle déclaré à lisapo.info.
Face à cette situation, des organisations membres de la société civile de Matadi se sentent obligées de sensibiliser les jeunes sur les conséquences de ce phénomène en vue d’une prise de conscience.
Génie Mulobo