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La rétractation de la dissolution de la SIBEKA par le Tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles le 30 mai a provoqué une crise majeure à la Société Minière de Bakwanga (MIBA).
Officiellement dissoute depuis décembre 2023, la SIBEKA a repris ses droits après avoir vendu ses parts dans la MIBA à Muana Africa, puis à ASA Resources Group. Ce dernier est maintenant un actionnaire minoritaire de la MIBA, en violation de la loi OHADA et des statuts de l’entreprise.
Le collectif des enfants MIBA, qui avait dénoncé cet actionnariat controversé, appelle le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, à intervenir pour relancer la MIBA en fournissant des fonds nécessaires. Ils exigent également que la SIBEKA prouve sa capacité à apurer les dettes de plus de 80 millions de dollars avant de reprendre ses activités.
Les enfants MIBA demandent une mobilisation générale pour redresser la situation sans le PCA Jean-Charles Okoto et ses associés, qu’ils accusent de malversations.
Ils pressent le ministre de la Justice, Constant Mutamba, d’agir contre les responsables de cette crise, considérée comme un coup dur pour l’économie du grand Kasaï. Enfin, les enfants MIBA réitèrent leur soutien à la Direction générale de la société.
